A East Side Gallery obra de KIM Prisu junho de 2009 muro de berlim
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Le mur de Berlin
"(Berliner Mauer en allemand) a été érigé en 1961 un an avant ma
naissance. Quand j´avais 10, 11 ans je
disais " qu´il était plus facile d'aller à la lune que de passer de
l'autre côté du mur de Berlin.
Et ce n'est pas
qu'en 1990, le soir du 23 juin mon ami et artiste Hervé Morlay dit VR, vient
sonner a la porte de mon petit appartement du "35 \ 37 rue de Torcy à
Paris 75018 " et m'a demandé si je voulais aller à Berlin, il y avait
un projet de peindre sur le mur du côté est de Berlin (RDA).
Et voilà que 12heures après, le lendemain matin, nous
étions en route pour Berlin. Hervé loua une petite fourgonnette pour un délai
de 15 jours. Nous avons passé la première frontière de France Allemagne. Avec mon
passeport qui n´était plus en règle, je m´en suis seulement rendu compte à ce
moment-là mais les douanier non rien vu. Nous avons traversé l'Allemagne de
l'Ouest et à nouveau avons passé une
autre frontière entre l´ouest et l´est de l´Allemagne, là nous sommes resté silencieux, nous entrions
dans l´inconnu, mais tout s'est bien
passé. “À ce moment-là en juin 1990 la
situation politique de l´Allemagne de l´est était en cour de changement, cela
depuis la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, les négociations sur
l'avenir des deux Allemagne débutent le 30 janvier 1990, Mikhaïl Gorbatchev
accepte le principe de la réunification allemande, mais qui va être
définitivement en vigueur que le 3
octobre 1990”. Nous sommes entrés dans une autoroute toute protégé par de grand
grillage avec du fil de fer barbelé, des miradors étaient là avec des gardes armés. Nous, nous sommes dit à
l'autre "et si l'un d'entre eux se passe de la tête, et nous tire
dessus ”, et moi qui n´avais prévenu personne de ma famille. De nouveau avant
d'entrer dans Berlin encore une nouvelle frontière, C'était étrange comme dans les films sur la guerre
froide.
Et là nous sommes allés chez Andrea Paulun, l´autre
artiste Allemand qui allait travailler avec VR, dans un quartier près du mur,
au nº 2 de la rue Wrangel "en face de l'église Saint Thomas " ou pour
la première fois, nous avons traversé à pied de l´autre côté du mur pour aller à
l´Est, à l´endroit, ma t´ont dit, ou étaient morts le plus grand nombre de
personnes. Les tireurs était juste placés aux fenêtres des bâtiments du côté
Est, Aujourd'hui c´est un jardin ou les enfants jouent. Il y avait la a
l´entrée de cette énorme brèche dans le mur beaucoup de petits étalages ou l´on
vendais des petit morceaux du mur dans des sachets plastique et autres souvenir
tel des insignes militaire, sportive autres et d´autre objets portant des symboles communistes.
La
première semaine. Au milieu du "no
man's land", entre les deux murs des petites cabanes en bois avec des
gardes à qui ont montraient nos passeports,
mais en toute tranquillité Et nous voilà du côté oriental de Berlin du côté
oriental de Berlin du côté oriental de
Berlin, j´ai l´impression d´une ville à l´abandon, c´était surtout du gris, ce
qui m´avais étonné c´était la petite taille des automobiles au allures de
voitures des année 60 garés sur les
Parking ou qui circulais, " les Trabant ". Un soir nous sommes allez boire un verre à
l´Est dans un bar improvisé dans un appartement qui avait le nom français
"Chat noir " ou VR lors de son précèdent séjour avais décoré avec ces Pochoir, une ambiance
bohème ou toute les boisons était à un Mark, moins chère qu´à Paris. Une
semaine après début juillet 1990,les petite baraques étaient démonté par terre au milieu du terrain vague et plus
de garde, et là j´avais l´impression de sentir la liberté , quelque chose
d´inexplicable, c´était comme ce que
m´avait dit un Portugais un jour à Paris, qui avait dans son petit atelier de
typographie une photo de lui avec les soldats de la révolution sur un char de combat
le 25 avril 1974, il me racontait qu´à Lisbonne à ce moment-là et dans les mois
qui suivirent, il respirait la liberté
et qu´il avait l´impression de pouvoir la toucher de ces doigts. J´avais la
même sensation.
À l´Ouest un jour j´ai été acheter du fromage pour le
déjeuner, et superette près de la maison
Andrea Paulun, il y avait des personnes habillé humblement qui faisaient la queue attendant qu´une
personne sorte, prendre son caddie a courses pour rentrer, je suis allé
directement cherché ce que j´avais besoin, je les ai entendu derrière moi protester,
Andrea m´a raconté en arrivant à la maison que ces des Allemands de l´Est et
qu´ils avaient tellement l´habitude de faire la queue dans les magasin a l´Est
avant la chute qu´il continu maintenant à l´Ouest alors qu´il y a abondance. Il
me conta aussi que dans les premiers jours après la chute du mur, l´aliment que
les allemands de l´Est avais le plus acheté ce fut des Bananes, cela avait même
fait la couverture de certains revues de presse.
En attendant un
rendez-vous avec la responsable de l´association East Side Gallery. Nous nous trimbalons entre les deux murs dans le
no man’s land à peindre sur les miradors, et à essayer de récupérer un graffiti
de l'artiste français Gérard Zlotykamien
qui était peint sur un mur de de
l'église Saint Thomas qui à ce moment-là était en rénovation, VR l´avais repéré
lors de son séjour précèdent, nous devions le vendre pour financer notre voyage
et séjour à Berlin, nous n´avons pas pu le récupérer la totalité car le mur ou
il était peint était double et les brique croisé, mais qui a donné de belles
histoires, nous avions demandé l´autorisation au diocèse, nous devions
seulement remettre de nouvelles briques à l´identique, mais pendant que nous
essayons de l´extraire, un jour un bon
samaritain ne sachant rien de notre accord
a du téléphoné au autorité, et la police berlinoise est arrivé en force
et nous a braqué avec leurs armes, nous avons eu peur ne pas l´allemand,
heureusement qu´ Andrea Paulun arrivais à ce moment précis et après des
explication et une allé au diocèse pour confirmation, ils se sont allé, et
quand nous avons un soir alors que la nuit tombait réparé le mur de l´église,
des personnes se sont attroupé autour de nous, j´ai dit à VR de leurs dire en anglais que nous étions en
train de faire une performance, d´un côté à cent mètre de là ils détruisaient
un mur nous en reconstruisons un autres, car les être humain dans leurs peur
des autres ne sont pas près a abattent tous les murs qu´ils ont dans leurs vie
et dans leurs tête.
La deuxième
semaine, enfin nous avons eu le contact avec une femme donc je ne me rappelle
plus le nom, nous somme allé chez elle, nous avons signé un contrat, car ils
voulaient vendre le mur avec les fresques, "ce qui n´a pas eu lieux".
Il nous restait quatre jours avant de devoir retourner à paris pour rendre le véhicule.
Nous sommes allé voir et prendre du matériel de peinture dans un édifice tout
noirci par la pollution et délabré de l´autre côté en face du tronçon de mur
qu´ont allaient peindre, la variété de couleurs était très réduite, heureusement que nous en avions
avec nous, surtout pour Vr et Andréa qui peignaient à la bombe aérosol. Nous
avions plus que trois jours pour faire
nos fresques, neuf mètre linéaire de mur pour ma part, Hervé Morlay (VR) et
Andrea Paulun eu ils étaient deux avec dix mètre. Je me rappelle La première fois que je me
suis trouvé en face de ce mur que j´allais peindre du côté Est sur l'Avenue
"Muhlenstrasse", il n'y avait aucun graffitis, quelques morceaux
d´affiche décoloré par la lumière et couverte de poussière noir comme le reste
du mur du a la pollution. On me raconta que ce tronçon de mur avait coûté la vie
à neuf personnes, c´était pas facile de peindre avec l´énergie que transmettait
le support, mais j´ai commencé par le couvrir de blanc très liquide pour
l’immaculé un peu, puis j´ai pris du rouge toujours très liquide pour exprimer les
traces de sang versé par la bestialité de certains humains. Puis ça a été la
mise des couleurs dans
une grande danse avec une immense énergie de la part de tous mon
corps, j´étais comme en transe je ne voyais plus que les couleurs et entendais
derrière mois le déclic des appareilles photos de temps à autre sans voir qui
les fessait. Puis j´ai tracé deux grand visage assez rude et le reste qui avais
à voir avec des éléments picturaux de mon œuvres de l´époque, il m´a fallu
beaucoup d´énergie pour peindre ces neuf mètre en trois jours, je l´aurait bien
coloré plus à l´époque, mais nous manquions, car je voulais exprimer la joie de
cette nouvelle réunification. Puis pour le titre je me suis souvenu des mots
Portugais à paris devant sa photo dans son petit atelier de typographie, et je
l´ai titré mon œuvre d´un slogan que le peuple criait pendant la révolution des
œillets en 1974 à Lisbonne : " O povo unido nuca mais será
vencido".
Et puis avec VR
nous sommes repartis à Paris, la camionnette pleine de morceaux de mur, de portes
de miradors, de barbelé que nous avons récupéré dans le "No man´s land
", nous nous demandions ce que diraient les douaniers, mais nous étions le
8 juillet 1990 et nous avons passé la Frontière, pendant que ce déroulait le
mach de final de la coupe du monde entre l´Allemagne et L’Argentine, et les
douanier avais les yeux fixé sur leur petit poste télé qu´ils ont fait signe d´avancé sans même nous
regarder
À la fin de 2008, j'ai été tout d'abord
contacté par un e-mail pour refaire ma peinture. Fait un contrat avec
l´association East Side Gallery, ainsi que tous les autres 118 artistes de 21
pays pour 105 peintures, pour faire la copie de leur peinture de 1990 sur ces
1300 mètre de mur qui reste. La fresque qui représente un baiser entre le
dirigeant de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), Léonid
Brejnev, et du dirigeant de la République démocratique allemande (RDA), Erich
Honecker, de l'artiste Dimitrij Vrubel est la plus célèbre.
Cette fois ci je
n´étais pas avec l´ami Hervé Morlay, VR, il n´a pas pu venir au même moment. Je
n´habite plus Paris mais a une trentaine de Kilomètre au sud de Lisbonne, et je
suis allé à Berlin par les airs en avions, J'ai commencé à peindre le mardi 26 mai, un
jour d´orage entre la pluie et le soleil, j'étais dans un état de grande
énergie mon enthousiasme était énorme, cela même avant d´arrivé à Berlin.
De nouveau
j´étais devant le mur au même endroit exactement que la première fois en 1990, il
ne transmettait plus les mêmes sensations. Maintenant le mur était propre
repeint en blanc, et tout était pris en charge par l´organisation, le voyage,
l´hôtel, la peinture avec une multitude de couleur, des pinceaux de bonne
qualité, des échafaudages, ils nous ont même donné une bonne somme pour bien
mangé et autre dépense que nous pouvions avoir, et un cachet pour l´œuvre… déjà
tout cela me plaçait dans un autre état d´esprit. Je ne savais pas en 1990 ce qui était
derrière le mur que j´ai peint, le simple escabeau que nous avions ne suffisait
pas pour voir de l'autre côté, cette fois, il y avait un tronçon de 10 mètre
qui a été déviée vers le côté, et ainsi aller derrière le mur et voir le
fleuve. De l´autre côté de l´avenu il n´y avait plus tous ces immeubles tout
noirci par la fumée, le terrain a été
acheté par la société O2, qui construit en face un stade en qui donne
l´impression d´un OVNI. De l´autre côté du fleuve à l´Ouest de la East-Side Gallery de nombreux ateliers d'artistes, pour lequel
ils luttent parce que les politiques et les entrepreneurs veulent s’en emparer
pour en faire un quartier plus snob et pour les touristes. C’est que la «
East-Side Gallery » est située dans le Centre de Berlin.
Devant le mur Je
n'avais plus en moi le même imaginaire... Mais j'ai commencé comme si je devais
faire la copie de 1990. Mais au fur et a mesure que je peignais je ne le sentais pas. J'ai commencé à peindre
laissant l'émotion du moment qui était souvent interrompu par des touristes et
des interviews de journalistes.
À un moment je
m´isole de tout ce qui m´ autour d, je suis juste en face du mur et
commencer à peindre sans contrariété. Je
dilue de la peinture rouge sang et la verse de haut en bas du mur, puis
commence à écrire des mots en plusieurs pour faire un fond et aussi pour
m´imprégné de la vibration nouvelle de ma surface. Chaque jour je peins avec plus d'énergie, de joie. Quand j'ai commencé à
dessiner, les premières têtes ont été plus douce, le trait plus arrondi. Ma
vision de ce peuple avait changé, c'est que les films et l'histoire récente du
XX siècle et l'école en France, nous ont créés dans notre tête un imaginaire dans
lequel le peuple Allemand était un
ennemi féroce et inhumain qui avait provoqué deux guerres mondiales. J´ai eu
des amies allemandes depuis 1990, le peu que j´ai vécu à Berlin m'a transmit une autre vision et des sentiments différents
sur ce peuple. À Berlin je me suis promener partout de jour et de nuit sans
jamais me sentir agressé parfois dans
des lieux que si ça serais à Lisbonne ou
à Paris je me serais dévié, ou n´y serais pas allé.
Quand Jörg Weber et autres responsable du projet East Side Gallery, et qui ont fait des
simagrées car il ne voyait pas ou je voulais aller avec mon œuvre il n´y voyais
rien de l´œuvre de 1990. Je leur parlais Avec l´aide de Karin Kaper (une
Allemande, qui filmait le projet pour un futur film, avec qui j´avais fait connaissance le premier
jour pendant que la pluie tombait et qui
parlait le français, elle traduisait mes mots, car je parle très peu anglais et pas du tout allemand), je
leurs ai parlé de l´état d´esprit dans lequel j´avais évolué
depuis 1990 et d´une philosophie de création que j´avais créé au Portugal avec le groupe des “Inteiros” le
“Impensamental”. Cette nouvelle peinture à partir de ce qu´il y a dans ma mémoire des sensations de l´œuvre de 1990, la faire évoluer dans
l'émotion et la sensibilité du rythme du vécu du moment ainsi crée une métamorphose de la pensée intérieure qui
se transformerait dans une nouvelle œuvre.
Et que je ne faisais pas de copie, car chaque instant est unique et
diffèrent. Ils ont estimé mes explications, comprenaient mieux comment je travaillais, et aimaient
l´énergie que je mettais dans cette nouvelle représentation et que je pouvais
continuer. Mais leurs peurs c´était l'approbation des responsables de la
Mairie, et que si ceux-ci ne l´approuvais pas je risquais de ne pas être payé,
mais j´ai répondu que je prenais ce risque.
À partir de là je
travaillais de neuf à douze heures par jour sur l´œuvre, de plus je sortais
tous les soirs pour aller voir d´autre actions culturels que Berlin me
proposais. J´avais une tel énergie. Et quand j´ai fini mon œuvre l´association East
Side Gallery ma promit de défendre mon travail
et que c´était la une attitude de grand
artiste. Mais à la fin il ont eu une autre antagonisme, j´ai fait un de mes
petit personnage sur le mur côté de l´ami Hervé Morlay, VR, pour lui dire un
bonjour, a ce que Karin m’a dit Plus tard ils voulaient le faire effacé, Mais
Hervé la gardé et coloré, ainsi je suis un peu sur son mur je le remercie pour
ça . Dirk Szuszies le compagnon de vie de
Karin Kaper mon invité chez eux, lui
il m´a dit que j'avais eu une posture très révolutionnaire, anarchiste,
Je lui ai répondu “ non, simplement un comportement
d´Inteiro Impensamental ".
J´ ai donné cette nouvelle œuvre le titre : “la métamorphose des existences liés à un mobile non définie"
Je suis revenu au
Portugal dans une grande jubilation. L'inauguration fut le 6\7 novembre
jusqu'à 9 novembre pour l´anniversaire
des vingt ans de la chute du mur. Jörg
Weber a déclaré: “nous ne nous comprenons pas bien, mais nous nous sommes beaucoup amusé avec toi Kim Prisu et partager
une grande et belle énergie”. J´ai sentis en vivant avec ces Berlinois que c´est des personnes qui a beaucoup
souffert d´un côté comme de l´autre, mais qui font face à la vie d'une façon
très humble et avec beaucoup d'énergie.
Pour conclure, ma peinture a été acceptée.
Kim Prisu. 2009,
2014
Kim Prisu- Karin Kaper - Thierry Noir East Side Gallery 2009
12 Cultura
LusoJornal n°233 du 25/11/2009
Morava em Paris há 20 anos quando foi pintar na futura capital alemã
O Português que pintou o Muro de Berlim
O artista português Kim Prisu participou no dia 9 de Novembro, na cerimónia comemorativa dos 20 anos da queda do muro de Berlim, na Alemanha. O muro foi erguido um ano antes de Joaquim AntónioGonçalves Borregana ter nascido na Aldeia da Dona, no distrito da Guarda. O artista, que mais tardeadoptou o nome de Kim Prisu, veio com apenas nove meses parFrança.
Nos anos 80 em Paris, Kim Prisu Quim P. (Joaquim Pereira) dão origemao “Nuklé-Art”,um “conceito de arte total”. Realizou exposições pessoais e colectivas, e em 1990 foi convidado pela galeria “East SideGallery - GDR”de Berlim, para pintar sobre o Muro, na parte oriental.
“Em 1990, no serão de 23 de Junho, o meu amigo e artista plástico Hervé Morlay, dito VR, bateu à porta do meu pequeno apartamento do 35\37 rue de Torcy, em Paris 18, e perguntou-me se queria ir a Berlim, que havia um projecto de pintar o
Muro na parte de Berlim Oriental” explica ao LusoJornal. “12 Horas depois, na manhã seguinte estávamos a caminho de Berlim”.
Os dois artistas foram para Berlim numa carrinha alugada. “Passámos uma primeira vez a fronteira França-Alemanha. Eu até tinha o meu passaporte caducado mas só me apercebidepois, nesse tempo ainda nunca tinha tido um Bilhete de Identidade”.
Aliás, lembra que o primeiro passaporte que teve, com a mãe, aos nove meses de idade para vir para a França, “era falso” e serviu apenas para passar a fronteira a salto. Em Berlim, Kim Prisu e VR foram aterrar na casa de um artista alemão A. Paulun, num bairro perto do muro, no nº 2 da rua Wrangel, em frente a igreja St.Thomas.“Foi também aí, perto de St. Thomas, que pela primeira vez atravessei o Muro no sítio onde me contaram tinham morrido o maior número de pessoas pelos atiradores que estavam colocados nas janelas dos prédios do lado oriental, hoje encontra-se lá um jardim”. Com a queda do Muro de Berlim, Kim Prisu respirava na cidade alemã “os ares da liberdade”.“Um dia, um Português em França, que tinha na sua pequena oficina de tipografia em Paris uma foto com os soldados da Revolução do 25 de Abril de 74, em cima de um caro de combate, disse-me que naqueles meses em Lisboa se sentia a liberdade. Era como se a pudéssemos tocar com os dedos da mão. Senti o mesmo em Berlim e por isso lembrei-me dessas palavras e chamei ao meu primeiro painel ‘O povo unido nunca será vencido’” conta ao LusoJornal. A pintura foi feita em apenas três dias “porque o meu amigo tinha de devolver a carrinha alugada, em Paris”. E Kim Prisu diz que “tudo foi feito com muita energia”. Foi um painel feito na avenida Muhlenstrasse,num pedaço de muro sem qualquer graffiti. “Ainda há muito para contar sobre essa primeira vez que fui a Berlim,mas isso dava provavelmente um filme...”.
Das pinturas realizadas naquela altura, a mais conhecida é a do beijo entre o líder soviético e o seu correligionário alemão oriental, do artista Dimitrij Vrubel.
Regresso a Berlim.
Quase vinte anos mais tarde, Kim Prisu voltou a Berlim, também a convite da East-Side Gallery, para voltar a fazer a pintura que tinha feito no Muro de Berlim.A organização voltou a convidar os 118 artistas de 21 países diferentes, para fazerem as 105 pinturas que cobriram 1.300 metros de muro, criando assim a maior galeria ao ar livre do mundo. Kim Prisu começou a pintar na terça-feira 26 de Maio de 2009,“num dia de trovoada, e foi como se tivesse recebido dela uma energia positiva que me meteu fora de mim, mas antes mesmo de ir, o entusiasmo era já enorme” explicou ao LusoJornal.
Durante os dias que esteve em Berlim, conheceu muitos outros artistas, percorreu insaciavelmente a cidade, na maior parte das vezes a pé, consumindo os muitos produtos culturais que a cidade oferece. Pude ver uma mostra de cinema francês, vi várias bandas de música, algumas muito boas, e teatro de um grupo da Colômbia (Red Juvenil) em língua espanhola, vi exposições, a entrada nos sítios alternativos, dá-se o que se quer ou o que se pode, 1 euro em média dizem eles. Assim mesmo o povo português podia ter mais cultura contemporânea e com qualidade”.
Mas “o muro já não me impressionava como da primeira vez, já não tinha para mim o mesmo imaginário” diz Kim Prisu que agora vive em Portugal, em Pinhal novo, “para onde foi colocada a minha companheira que é professora de francês”disse ao LusoJornal.
“Comecei a fazer a cópia da pintura de 1990, mas não me sentia bem, comecei a pintar deixando a emoção do momento sair, interrompido pelos turistas, as entrevistas de jornalistas, mas a um momento esqueço tudo o que me rodeia, fico só em frente do muro, e começo a pintar sem me preocupar, um fundo abstracto, cheio de escritos em várias línguas, que cada dia pintava com mais energia, alegria, quando comecei a desenhar, as primeiras cabeças vinham mais suaves, a minha visão desse povo tinha mudado, é que os filme e a historia recente do século 20, e a escola na França, criaram em mim um imaginário no qual a Alemanha era um inimigo de duas guerras mundais, depois foi a guerra fria, mas desta vez a ideia desse povo tinha mudado em mim, tinha uma outra visão desse povo e dos outros que misturado coabitam com eles”. Quando Jörg Weber, um dos organizadores com a responsabilidade dos artistas e das obras, visitou o artista em plena concepção, Kim Prisu começou a falar-lhe de uma “filosofia” e de “um estado de espírito que tinha em Portugal, com o ‘Grupo dos Inteiros’, o ‘Impensamental’, e que já estava a ‘Impensamentar’ esta nova pintura a partir da memória da sensação e do desenho de 1990 numa emoção e sensibilidade do ritmo do vivido de hoje e que era como uma metamorfose do pensamento interior que se mentalizava numa nova obra”. A pintura era outra, mas Jörg Weber parece ter gostado da explicação e “a partir daí foram 9 a 12 horas diárias a pintar, e ainda a sair a noite ver eventos culturais, ao fim disseramme que iam defender a minha obra, e que era obra e atitude de grande artista”.Depois acrescenta que “Dirk Szuszies disse-me, num jantar em casa dele, que eu tinha tido uma atitude muito revolucionária e anarquista, eu retorquei que não, que só tinha tido uma atitude de Inteiro”.
A nova obra de Kim Prisu chama-se “Metamorfose das existências ligadas num móbil indefinido” e foi inaugurada, na presença do autor, no passado dia 6 de Novembro, integrando as comemorações oficiais dos 20 anos da queda do Muro de Berlim.
■ Carlos Pereira http://www.lusojornal.com/archives/unefr233.pdf
estive lá de 25 de Maio a 8 de Junho
2 commentaires:
Pintar num suporte com tanta história deve ser uma emoção única....
Cumprimento-o pelo que consigo ver do trabalho....
Olá Kim,
obrigada pelo seu comentário no meu Blog! Achei tão interessante que o transformei em post. Veja lá:
http://thewallmemories.wordpress.com/2009/10/28/a-voz-do-artista/
Um abraço e parabéns pela sensibilidade e pelo trabalho!
Ariane - Blog Memórias do Muro
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