vendredi

GALERIE CHRISTOPHE




Mon atelier du 37 rue de Torcy 75018 Paris a l´époque de la galerie Christophe.
O meu atelier do 37 rua de Torcy 75018 Paris, na época da galeria Christophe.




7 commentaires:

nik surpris a dit…

Il y a un texte écrit en 1991 pour mon exposition galerie Jean-Paul Christophe, Av Matignon, une courte composition, mais qui disait l’essentielle…
« KIM PRISU est sans conteste l’un des pionniers de ce mouvement pictural des années 80. Aujourd’hui encore mal défini, qui trouve ces principales sources autour de la bande dessinée et des Graffitis.
Très proche de la culture rock. Il fonde un groupe de peintres « le Nuklé-Art »
Son originalité est de rester tendre dans la violence, intimiste dans un univers électronisé, d’avoir conservé dans sa peinture le soleil de sa campagne Portugaise, reconstituée dans l’ambiance sordide et bohème des bas quartiers de Paris. »

Julie Sissia a dit…

Arrivé en France a neuf mois au Bidonville de Saint-Denis pour une illusion de vie meilleur… les pieds dans la boue, nous enfants n’avions pas de jouet, donc il fallait les imaginer et réaliser, en milieu urbain il y a beaucoup à récupérer, recycler, la toupie ciselée dans un morceau de bois de coffrage tourne sur la table et tout le monde se divertit… Dans cette indigence de vie, on perçoit l’éco de la ville lumière toute proche, laquelle nous traversons dans un taxi clandestin qui embarque une famille de cinq enfants jusqu’à la gare d’Austerlitz. Je me plais à regarder les affiches peintes des cinémas et autres publicités, et toutes ces enseignes et lumières, et nous qui allions prendre la machine à aller dans le temps pour aller au village, alors que le futur était là.
Enfance et adolescence jusqu’à 16 ans, c’est à Aldeia da Dona que je passe mes vacances d’été en famille à aider les grands-parents aux travaux des champs. La découverte de la nature, la terre, la richesse de la diversité de vies, florissante de moments collectifs dans la joie de vivre, histoires d’autres temps, le bon gout des aliments, paysan d’une vie en autarcie en euphonie avec la nature, aux cycles des saisons.

Nathalie Heinich a dit…

Enfance et adolescence jusqu’à 16 ans, c’est à Aldeia da Dona que je passe mes vacances d’été en famille à aider les grands-parents aux travaux des champs. La découverte de la nature, la terre, la richesse de la diversité de vies, florissante de moments collectifs dans la joie de vivre, histoires d’autres temps, le bon gout des aliments, paysan d’une vie en autarcie en euphonie avec la nature, aux cycles des saisons.
En France, après les baraques, c'est dans la cité ne transite que je vis. Je vais à l'école, la même année que l’on a posé les pieds sur la Lune, curieux de tout, je l’ai vu le lendemain à la télé chez un copain, même en noir et blanc, ça m’a fait rêver à un monde plus humain, la tête sur terre les pieds sur la lune.
je ne parle pas encor français, n’empêche qu’en cette première année scolaire j’obtiens deux prix, celui de calcul et celui de dessin, deux livres, le début de ma Bibliothèque… la lecture, c'était une forme de se cultiver que j’aimais bien, les mots réalisais des films dans mon crâne… Je passe souvent le jeudi à dessiner avec des morceaux de calcaire sur le bitume noir du parking vide à l’époque où les migrants non pas encore de voitures, donc une aire de jeu pour nous les mômes qui passons beaucoup de temps dehors dès les beaux jours. Mes premiers dessins à la craie, je l’ai sont faits sur la feuille noire de goudron qui faisait l’imperméabilité de notre baraque.

Christian Skimao a dit…

Puis, on déménage à nouveaux, à la cité Julio Curie, quand nous y sommes arrivés, le pourcentage de Français était supérieur à celui des émigrés, l’échange avec les natifs et autres modes de vie… l’accès à la connaissance française baigné dans un panachage multiculturel… avec mon ami d’enfance Petit-Jo, je le connais de la cité de transit, depuis que j’ai 6 ans, il en avait huit, nous rêvions de futur et explorions le présent considérions le passé. Quand le métro arriva à Saint-Denis, en 1976, on en a tout de suite bénéficié et le dimanche après-midi, nous allions au Louvre. Ces peintures qui présentaient des gloires guerrières et qui pour certaines illustrait les livres d’histoire ce n'était pas mon truc. Le Radeau de la Méduse, de Théodore Géricault, m’a ému…
Quand le Centre Pompidou a ouvert, j’y suis allé avec le collège, une révélation, L’Art contemporain dans ses multiples facettes me plaisait, beaucoup plus amusant et ça vous amène à cogiter sur une multitude de chemins possibles pour transmettre sensibilité, émoi, notion, discernement, imaginations… Passions, histoire, sociales, attitudes, La fertilité créative de la nature, la métamorphose humaines qui évoluent dans l’équilibre gris de l'antagonisme, de la non-satisfaction… engendrant une multitude de questions qui m’implosent les neurones en pixels d'un diagramme à partir du contexte de la simplicité de l’inclination dans toute sa sensualité assise entre deux chaises.

Sheila Leirner a dit…

Je dessinais déjà des BD, pour le journal de l’école et les fanzines Punks et commençais à jouer de la basse pour faire un groupe de rock. La musique et les filles et trainées sur Paris m’amène encor à d'autres connaissances et cultures, d’autres styles de pensées… Curieux de tout, silencieux, à l’écoute du monde avec une attention libre, une disponibilité pour apprendre, laisser venir à soi les vicissitudes de la vie. Je sentais la forme de m’exprimer avec les couleurs, les figures et les matériaux. J’ai commencé à chercher des supports, planche de contreplaqué et carton, acheté quelques couleurs à l’huile et récupéré des pots de peinture industriel, j’ai commencé à brosser à ne plus m’arrêter…
La musique m’emmené à faire mes premiers pochoirs pour faire mes tee-shirts de Punk inventif. Les concerts dans les squats et autres espaces des potes de la scène Rock, le nom du groupe, le lieu, la date et un petit dessin, et voilà une affiche graffitée sur un mur. Avec Petit-Jo, nous créions le groupe les Explorateurs du gris, on enregistrait les sons de la ville, des Polaroids avec mise en scène Urbaine et violente, un miroir de cette société de consommation, des graffitis sur les murs des terrains vagues et surtout dans le complexe d’usines chimiques lier aux énergies fossiles, où est le stade de France aujourd’hui. Puis de fil en aiguille je crée le groupe Nuklé-Art et nous voilà dans des actions avec toute la bande des graffiteurs, pochoiriste, Média Peintres, des années 80… De l’Art de rue aux temples des marchands.
Je m’inspire de mes dessins de BD, la lumière urbaine sortie des appareils électroniques, photos, des films noir et blanc, du petit ou du grand écran, des images d’ordinateur et trucages d’effets vidéo, la série des Vidéomatik, sans mécanisme, inspiré clairement du pixel, peindre mon imaginaire aux couleurs électrique dans les émotions du présent.
Les objets et matières, je les raccommode en œuvres en trois dimensions de street-Art public. Dans la vie quand je bricole je suis un peu malhabile, mais à chaque fois c’est dans l’acte créatif devient magique, les objets et les matières se formulent avec le concept figuratif vers lequel je veux aller tout en travaillant avec le hasard du moment. Je suis premier à être étonné, du résultat, je n’arrive plus à savoir comment j’y suis parvenu au moment où je ne peux plus toucher l’œuvre, car je la sens en harmonie avec ce que je voulais partager. J’ai commencé avec des éléments électrotechniques, tels des contacteurs… et en faire des figurines qui ressemblent à des robots. Mais c’est au village au Portugal que j’ai travaillé avec des objets recyclés, fait le Laboureur, le berger, et le bêcheur de vigne et d’autres ailleurs, faite avec leurs outils antiques, mémoire de mes racines. Certains Artisans me demandent quand ils partagent la besogne avec moi, si je ne crains pas que l’on me saisisse mes idées… Chaque œuvre est unique, les objets recyclés ont une part de la mémoire du lieu où sera enraciné l’œuvre manifeste, enrichi des histoires collectives.

Chttps://fr.wikipedia.org/wiki/Itzhak_Goldbergontribuer Débuter sur Wikipédia Aide Communauté Modifications récentes Faire un don Outils Pages liées Suivi des pages liées Téléverser un fichier Pages spéciales Lien permanent Informations sur la page Citer cette page Élément Wikidata Ajouter des liens interlangues Imprimer / exporter Créer un livre Télécharger comme PDF Version imprimable Sommaire Début Biographie Publications Afficher / masquer la sous-section Publications Ouvrages Direction d’ouvrages Catalogues d'exposition (chapitres ou préfaces) Commissariat d’expositions Notes et références Liens externes Itzhak Goldberg a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Henry Flynt a dit…

Le trouble devant le Mur de Berlin en juin 1990, récits d’exécutions, l’effroi atomique des divergences en froide propagande… Ce n’était pas facile de peindre cet encaissement vibratoire de l'histoire, et en 2009, l’organisation de la West Side Gallery, ils voulaient que je repeigne la fresque de 1990, je leur ai dit que je n’œuvrais pas comme ça, l’émotion en face du mur n’affrontait plus les mêmes sensations, le souvenir passionnel de la peinture de 1990 j’allais la métamorphoser avec l’émotion de l’instant et il en résulta une nouvelle œuvre, chaque travail que je génère la vie, l’instant le fait unique… Il y a aux États-Unis, en Floride, la Betsy Frank Galerie, qui a pris des photos de très haute qualité de mes dessins et images numériques pour dupliquer de multiples effigies en diverses mesures.
J’œuvre souvent en musiques, danse, ça masse mon organisme déclinant, attise tout en sérénité mon imagination et font que ma personne fait corps avec la vibration émotionnel du moment, ainsi les matières vont faire des configurations de lumière, Singulière, naturel, artificiel, citadine, cathodique, numérique, digital ou simplement Vidéomatik …
21 06 2022 Kim Prisu (Joaquim António Gonçalves Borregana)...