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Exposition: walls and rights le corps dérangé dérangeant de la femme

Expo intéressante ou il y a une œuvre à moi et celle de 50 autres Artiste, Le corps dérangé/dérangeant de la femme :: Une exposition qui aura lieu du 8 au 18 mai 2014 Vernissage le jeudi 8 mai de 16h00 à 22h00 à L’Onyx, 6 rue Jean Jaurès, 93170 Bagnolet


Vous pourrez découvrir les œuvres les mercredi - vendredi : 17h - 20 h et samedi - dimanche : 14h - 20 h

Exposition c'est cinquante  artistes pour les droits des femmes : Akiza - Bastek - Baubô - Elodie Besnaïnou - Blue - Brat Brat - Gabri le Cabri - Sara Chelou - Catherine Cisinsky – DIMI3 – Downtown - Dugudus - Epsylon Point - Ers – Gael Fortier -La Fronde - Pierre Gregori - Rafael Gray – Amaury Grisel - Roswitha Guillemin - Hana Log - JPM - Isa Kaos et Dom Garcia - Khairon – Krash2 – Kounouz - Claude Laurent - Larrivaz - Miss Fuck - Axel Leotard - Tania Llinares - Madame - Valérie Maho – Paola Meza - MiryaM Maxo - ME Paris Marlène Ehrhard - Miss Tif - Misungui – Néa - Nice Art - Ose - Pole Ka - Yuri Pezkamino - Karine Pelgrims - Kim Prisu – Christine Le Roy - Shadee K – Amada Suero -Suriani -– Tarek - Emilie Vauhallan – Vivi Albac - White Trash Peggy - Fred Zag - Iza Zaro.

Après une première édition en 2012 pour l’égalité des droits pour tous et toutes, l’exposition « Walls and Rights II » aborde cette fois-ci le corps des femmes, véritable objet de frictions entre les forces conservatrices qui tentent à tout prix de le contrôler et les femmes qui veulent se le réapproprier.

Dans un contexte où le droit à la contraception est remis en cause, où les techniques médicales de procréation (PMA) se limitent à une certaine catégorie de couples, où les droits des personnes transgenres sont ignorés, où les prostituées, qui ne bénéficient déjà pas d’un statut sécurisant, font l’objet de poursuites pénales et où les études sur le genre sont sérieusement attaquées, plus de 50 artistes issus principalement du Street Art défendent les droits des femmes au cours de cette exposition.

Walls And Rights, le street art, les valeurs

1) Qui s'approprie le corps féminin?
 - Fécondation :
Limitation : pilule, implant, stérilet, IVG. La femme retrouve le contrôle de son corps et la liberté d'en jouir, grâce à la médecine.
Facilitation : PMA, procréation médicalement assistée, un accès pour tous les couples (hétéros comme lesbiens) et les femmes célibataires, pour aider à avoir un enfant.

-Le sexe et le corps : Le montrer (s’habiller comme on le souhaite) et le nommer (connaître son anatomie) devient un acte politique de réappropriation de soi, de son intégrité et de son plaisir, quand les injonctions de le cacher voire de le mutiler (excision) et l’utilisation contrainte, psychologique ou physique (harcèlement de rue, au travail, violences conjugales, viol) ne sont que des moyens destinés à asseoir une domination sur le corps de la femme.

-La prostitution : Reconnaître les droits et le statut des prostituées dans le cadre d'un exercice libre et autonome, sans forcément en faire l'apologie et en mettant l'accent sur la lutte contre la prostitution forcée et la précarité liée à leur statut actuel.

2) Qu'est-ce que le féminin?
 -Le genre : le contrôle du corps féminin tient à une vision partiale de ce qu'est la femme. Ce n'est donc pas une question de sexe, biologique, mais de genre. Les us et coutumes autour de ce que doit être une femme varient selon les époques et les pays. "On ne naît pas femme, on le devient" (Simone de Beauvoir).

-Le corps transgenre : la situation actuelle des trans en France devant passer par un parcours long, ponctué par les avis des médecins, des psychologues et des juges illustre la représentation figée ce que doivent être les corps féminin et masculin. Pour une identité et des papiers d'état civil basés sur le ressenti propre à chacun, sans stérilisation, avec ou sans opération de changement de sexe.

En résumé le corps dérangé et dérangeant de la femme reste un sujet tabou dans toutes les sociétés tant du point de vue de sa place dans la société et dans les espaces public et privé que de l'appropriation par la femme de son propre corps. Il n'en reste pas moins qu'au-delà du symbole le corps dérangé/dérangeant de la femme est un symptôme particulier d'un monde en recherche d'égalité et d'avenir (éducation des petites filles, accès à tous les métiers, liberté d'expression de sa propre identité).

Source texte : dossier de presse  -  contact Presse : Mikaël Zenouda (Paris Art Urbain) Tél 06 13 50 89 80
 orga.wallsandrights@gmail.com

KIM PRISU 2014

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